Mieux comprendre l’angoisse pour mieux l’apprivoiser

À bien des égards, l’anxiété est une réponse saine à un stimulus externe. Nous devrions être en état d’alerte lorsque nous prononçons un discours, prenons un avion, en période de turbulence intense ou lorsque nous rencontrons une menace potentielle. En règle générale, lorsque l’événement stressant est terminé, nous nous attendons à un retour vers un équilibre physiologique… et la plupart d’entre nous le font.

L’anxiété devient un problème lorsqu’elle se répand dans notre vie quotidienne. Pour une personne souffrant d’un trouble d’anxiété, des tâches normales comme aller à l’épicerie ou même quitter la maison peuvent être ressenties comme un défi insurmontable. Pour ceux qui souffrent de peur, d’inquiétude ou de panique constantes, les situations normales dans leur environnement extérieur peuvent être perçues comme aussi menaçantes que de se retrouver face à un grizzli. Avec l’anxiété clinique, le corps de la personne produit en fait la même réaction chimique physiologique que si elle était face à un très dangereux animal affamé. La réalité cependant, c’est qu’il n’y a pas de menace réelle.

Une série d’événements répétitifs, très chargés et stressants émotionnellement qui se produisent dans la vie d’une personne dans un court laps de temps pourraient activer la réponse du stress du corps encore et encore. Lorsque la réponse au stress est activée et ne peut pas se désactiver, les mécanismes de survie du corps sont enclenchés et peuvent rester ainsi pendant de longues périodes. Lorsque quelqu’un vit en mode survie, il vit dans un état d’urgence et est continuellement préparé au danger. Le cerveau et le corps sont toujours hyper-stimulés.

Voici où les choses se compliquent. En préparation à la prochaine menace perçue, une personne pensera au pire scénario futur possible (basé sur un souvenir passé spécifique) et le vivra émotionnellement avec une telle sensation de réalité (alors que ce n’est que dans sa pensée pour le moment), que son corps commence à croire qu’il est réellement dans cette réalité angoissante. Pourquoi ? Parce que le corps est connecté à l’inconscient. Il ne connaît pas la différence entre une expérience réelle de la vie qui crée une émotion ou lorsqu’une émotion est créée par la pensée seule. En conséquence, le corps peut être en état de déséquilibre simplement en pensant.

C’est la repetition de ce processus qui conditionne le corps a rester en état de stress continu. En d’autres termes, l’anxiété est inconsciemment programmée dans le corps.

Étant donné que les crises d’angoisse sont un sous-produit de l’hyper-vigilance (la préparation constante pour la prochaine expérience stressante) alors, est-il possible d’inverser le processus et d’enseigner à un individu, par la méditation et par la respiration à canaliser ses pensées ?

À bien des égards, l’anxiété est une réponse saine à un stimulus externe. Nous devrions être en état d’alerte lorsque nous prononçons un discours, prenons un avion, en période de turbulence intense ou lorsque nous rencontrons une menace potentielle. En règle générale, lorsque l’événement stressant est terminé, nous nous attendons à un retour vers un équilibre physiologique… et la plupart d’entre nous le font.

L’anxiété devient un problème lorsqu’elle se répand dans notre vie quotidienne. Pour une personne souffrant d’un trouble d’anxiété, des tâches normales comme aller à l’épicerie ou même quitter la maison peuvent être ressenties comme un défi insurmontable. Pour ceux qui souffrent de peur, d’inquiétude ou de panique constantes, les situations normales dans leur environnement extérieur peuvent être perçues comme aussi menaçantes que de se retrouver face à un grizzli. Avec l’anxiété clinique, le corps de la personne produit en fait la même réaction chimique physiologique que si elle était face à un très dangereux animal affamé. La réalité cependant, c’est qu’il n’y a pas de menace réelle.

Une série d’événements répétitifs, très chargés et stressants émotionnellement qui se produisent dans la vie d’une personne dans un court laps de temps pourraient activer la réponse du stress du corps encore et encore. Lorsque la réponse au stress est activée et ne peut pas se désactiver, les mécanismes de survie du corps sont enclenchés et peuvent rester ainsi pendant de longues périodes. Lorsque quelqu’un vit en mode survie, il vit dans un état d’urgence et est continuellement préparé au danger. Le cerveau et le corps sont toujours hyper-stimulés.

Voici où les choses se compliquent. En préparation à la prochaine menace perçue, une personne pensera au pire scénario futur possible (basé sur un souvenir passé spécifique) et le vivra émotionnellement avec une telle sensation de réalité (alors que ce n’est que dans sa pensée pour le moment), que son corps commence à croire qu’il est réellement dans cette réalité angoissante. Pourquoi ? Parce que le corps est connecté à l’inconscient. Il ne connaît pas la différence entre une expérience réelle de la vie qui crée une émotion ou lorsqu’une émotion est créée par la pensée seule. En conséquence, le corps peut être en état de déséquilibre simplement en pensant (nos pensées ont impact sur notre état physique et donc notre santé).

C’est la répétition de ce processus de pensées (qui deviennent automatiques) qui conditionne le corps à rester en état de stress continu. En d’autres termes, l’anxiété est inconsciemment programmée dans le corps.

Étant donné que les crises d’angoisse sont un sous-produit de l’hyper-vigilance (la préparation constante pour la prochaine expérience stressante) alors, est-il possible d’inverser le processus et d’enseigner à un individu, par la méditation et par la respiration à prendre conscience de ses pensées subconscientes ou inconscientes ? Est-il possible de changer le programme ? Et si une personne apprenait à aligner et ancrer le cerveau (les pensées) et le corps dans le moment présent encore et encore (au lieu du passé et du futur) ? En vivant dans le moment présent pendant 20 à 30 minutes à la fois, le corps (ainsi que le cerveau) ne devrait-il pas se sentir en sécurité, plus détendu et finalement plus équilibré ? Si vous souhaitez réellement agir positivement sur votre système nerveux et favoriser un état d’ancrage au quotidien afin de ne pas vivre la majeur partie de votre vie en état d’alerte, commencez par mettre en place des exercices  « d’hygiène des pensées ». La simple habitude régulière et consistante de  « se mettre en pause » et de prendre conscience des pensées qui sont là, qui défilent, qui se répètent, qui concernent un futur possible incertain ou un passé terminé sera bénéfique pour diminuer voir arrêter cet état presque hypnotique et automatique de stress. Les exercices  « d’hygiène des pensées » sont faciliter par la méditation et par la respiration et auront un impact de direct et de plus en plus important sur votre santé et sur votre réalité.